Après une bonne nuit bien méritée, réveil à 6 h et petit-déjeuner à la bonne franquette avec quelques pèlerins. Et nous voilà tous partis à la messe de 7 h dans la Basilique ; nous sommes 60 à 70 personnes. Nous retrouvons notre sœur du gîte St François habillée en religieuse, lisant quelques vœux adressés à St Jacques. Après la messe de communion, le prêtre nous réunit tous autour de la statue de St Jacques et avant de tous nous bénir ainsi que nos sacs, il nous demande de nous présenter -en précisant d'où l'on vient et jusqu'où nous avons l'intention d'aller. Ensuite nous allons chercher notre Crédentiale tamponnée du sceau du Puy-en-Velay.
Cette crédentiale doit être présentée et tamponnée à chaque étape (c'est une preuve que nous sommes bien des pèlerins et elle est obligatoire en Espagne pour avoir accès aux gîtes). La cérémonie terminée, tous les pèlerins - telle une nuée de moineaux- s'en vont pour prendre le chemin. Jacques et moi retournons chercher notre « charriotte » au gîte St François.
L'orage gronde et il tombe des trombes d'eau, nous sommes prêts ... La pluie cesse enfin, nous pouvons partir. Les pavés sont luisants et mouillés. A peine passés devant la cathédrale, je glisse et tombe sur le coccyx ; je me relève...ça va ! Rien de cassé ! En descendant, on se trompe de chemin. Je ne veux pas dire miracle mais presque ! Car on va se retrouver facilement dans le centre-ville et éviter..... la descente vertigineuse devant la cathédrale.
La rue St Jacques nous sort de la ville, beaucoup de marcheurs nous saluent en nous doublant.
Deux pèlerins d'un air moqueur nous disent en passant : "vous savez que les moteurs électriques existent ?" C'est vrai que ne connaissant pas encore exactement l'autonomie de notre engin, Jacques décide de mettre l'assistance électrique qu'aux moments les plus difficiles !
Juste avant, un homme dit à sa femme en parlant de Jacques : "s'il tire la charrette, c'est qu'il doit avoir beaucoup de choses à se faire pardonner ... !"
Nous sommes sur le GR 65 qui va jusqu'à St Jean Pied-de-Port, pas très bon chemin avec de grosses pierres de temps en temps. Tout à coup, la charriotte se renverse... ça commence bien !
On essuie un deuxième orage vers midi, nous sommes trempés jusqu'aux os malgré la pèlerine, ça doit être la transpiration. Notre chemin qui se poursuit est assez chaotique mais nous avons tout de même de bons endroits ou l'on voit défiler de beaux paysages de moyennes montagnes et de forêts parmi vaches, moutons et chevaux.
Deux pèlerins d'un air moqueur nous disent en passant : "vous savez que les moteurs électriques existent ?" C'est vrai que ne connaissant pas encore exactement l'autonomie de notre engin, Jacques décide de mettre l'assistance électrique qu'aux moments les plus difficiles !
Juste avant, un homme dit à sa femme en parlant de Jacques : "s'il tire la charrette, c'est qu'il doit avoir beaucoup de choses à se faire pardonner ... !"
Nous sommes sur le GR 65 qui va jusqu'à St Jean Pied-de-Port, pas très bon chemin avec de grosses pierres de temps en temps. Tout à coup, la charriotte se renverse... ça commence bien !
On essuie un deuxième orage vers midi, nous sommes trempés jusqu'aux os malgré la pèlerine, ça doit être la transpiration. Notre chemin qui se poursuit est assez chaotique mais nous avons tout de même de bons endroits ou l'on voit défiler de beaux paysages de moyennes montagnes et de forêts parmi vaches, moutons et chevaux.
Arrivés au village de "Le Chier", tout va bien, on le traverse et on s'engage dans le chemin de la forêt.
Là, c'est une autre affaire ! Pour traverser la forêt, le chemin est -on ne peut plus chaotique, on descend pas à pas en retenant la charriotte qui menace à toutes les secondes de se renverser car le dénivelé est tellement énorme .. et l'on ne sait pas combien de kilomètres il nous reste à faire dans ces conditions !
Petit à petit, on descend de pierres en pierres tant bien que mal, plutôt mal que bien.....
Là, c'est une autre affaire ! Pour traverser la forêt, le chemin est -on ne peut plus chaotique, on descend pas à pas en retenant la charriotte qui menace à toutes les secondes de se renverser car le dénivelé est tellement énorme .. et l'on ne sait pas combien de kilomètres il nous reste à faire dans ces conditions !
Petit à petit, on descend de pierres en pierres tant bien que mal, plutôt mal que bien.....
De nouveau, un gros orage arrive avec des trombes d'eau alors là on ne voit plus rien. Il fait complètement nuit et nous sommes aveuglés par la pluie. Là, j'ai très peur car le chemin est tellement glissant que l'on a du mal à retenir la charrette et aussi à tenir debout. Après être tombée plusieurs fois et avoir perdu mon foulard et le carnet de route, on aperçoit un petit pont suivi d'un petit chemin praticable …. ouf … on est sauvé !
L'arrivée à St Privat se fait sous une pluie battante et sous les éclairs. Nous prenons pension au gîte « Le Compost'L », un gîte pour quatre personnes mais nous ne sommes que tous les deux..
Jacques en profite pour sécher les chaussettes dans le four, un sèche linge original mais efficace !
Les chaussures sècheront sur la plaque vitro-cérame ….
Jacques en profite pour sécher les chaussettes dans le four, un sèche linge original mais efficace !
Les chaussures sècheront sur la plaque vitro-cérame ….
Souper dans le petit restaurant du même propriétaire.
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