Nous avons passé une bonne nuit dans un bon lit, dommage que mon genou me fasse toujours souffrir !
Après un bon petit déjeuner, Jacques part tout seul.
Jean, le propriétaire du gîte, me descend en voiture jusqu'à Figeac chez le médecin.
Le docteur n'est pas très sûr que ce soit une tendinite mais me soigne pour cela et me dit que dans moins d'une semaine, ce sera passé. Dans la salle d'attente, je rencontre une jeune femme,Yannick, qui me propose d'aller me chercher quelque chose à manger car il est midi. Elle me propose également de m'emmener à la pharmacie qui se trouve à 800 m. Pendant une heure trente, nous parlons beaucoup de ses problèmes et nous échangeons nos n° de téléphone. Je lui promets de l'aider dès que je rentrerai.
Après avoir mangé un petit morceau, j'appelle le taxi Bernard qui me conduit au gîte des hospitaliers, Jésus et Marie-Claude ! Des prénoms prédestinés ….. !
Je m'installe au soleil devant l'accueil, c'est très agréable. Jacques me rejoint bientôt avec sa charrette ; il est resté sur le chemin et cela s'est bien passé.
Aujourd'hui lui aussi a fait une rencontre originale sur le chemin, un gros chien genre St Bernard qui l'a suivi pendant 15 km, refusant de se faire caresser et passant une fois devant, une fois derrière la charrette. Sur ce chemin qui longe la route nationale, Jacques a eu peur qu'il se fasse écraser. Il réussit à l'abandonner vers une station service où le gérant l'enferme dans un fourgon le temps qu'il prenne un peu de distance. Peut-être voulait-il se rendre utile et tirer la charrette ?..... Jacques continua son chemin tout seul.
Après avoir échangé nos anecdotes de la journée, nous prenons possession de notre chambre, bien contents d'être arrivés. Le dîner entre pèlerins se passe aussi bien que possible ; nous mangeons avec deux copains qui viennent de la Drôme. Nous devons les retrouver à une prochaine étape chez '' Marie la Belge '' où ils nous disent avoir réservé et nous également.
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