7ème étape - Nasbinals - St Chely d'aubrac - 25 km - Jeudi 8 Avril 2010
La pluie annoncée hier arrive, nous nous habillons chaudement…poncho pour la pluie et plusieurs pulls, gants et bonnets. Nous repartons et montons à Aubrac.
La matinée se passe sous la pluie et dans le brouillard, on ne voit pas à 50 m et nous sommes entourés de neige.. c'est un vrai temps d'hiver. Nous sommes au milieu de nulle part !! Nous montons à Aubrac ; c'est une station de ski avec un col à 1300 m.
Une fois arrivés, une bonne surprise nous attend "Chez Germaine"… le restaurant réputé du chemin de Compostelle est ouvert ! Il y a là une énorme cheminée qui nous réchauffe car on est frigorifié. Quelques pèlerins sont attablés et dégustent une tarte aux fruits rouges. Nous décidons de prendre notre repas sur place et on nous sert une bonne soupe au fromage et une énorme part de tarte. Nous faisons connaissance avec Tatiana, une jeune fille belge qui vient de Bruxelles, un peu originale ! On retrouve aussi nos aixois de la veille.
En repartant, nous visitons la petite église puis nous nous dirigeons vers St Chely et là le soleil pointe le bout de son nez.
La 2ème partie de notre étape se passe sous un temps plus clément et nous arrivons au gîte "St André"… C'est une superbe bâtisse toute neuve avec grand confort ; avec des prestations exceptionnelles et des hospitaliers très sympathiques. Nous retrouvons nos quatre aixois ainsi que Pierre le Vosgien.
Etape 8
8ème étape - St Chely d'Aubrac - St Côme d'olt - 20 km - Vendredi 9 Avril 2010
Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, nous prenons le chemin après l'église.. La montée est très raide ; Jacques tire la charrette qui, malgré le moteur assisté, a du mal à suivre !
Il souffle « comme un bœuf » et ronchonne..... Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner, nous prenons le chemin après l'église.. La montée est très raide ; Jacques tire la charrette qui, malgré le moteur assisté, a du mal à suivre !
Le chemin nous ramène sur une petite départementale. Sur 10 km, nous croisons trois voitures... une erreur de trajet nous coûte 2 km !
Après 10 km de descente, nos mollets nous font très mal, mais c'est le chemin !!....
Nous arrivons au Couvent du Malet ; le bâtiment est très imposant et magnifique.. C'est un ancien collège de jeunes filles tenu par des Sœurs qui a été transformé en hôtel de luxe pour pèlerins. Un très bon repas nous est servi par les Sœurs Ursulines qui mangent avec nous. Quantité et qualité sont au menu ainsi qu'un vin rouge d'Estaing. Nous sommes une douzaine à table. Parmi eux, les Aixois qui nous quittent ce soir. Ils sont un peu tristes de ne pas pouvoir continuer mais leurs vacances se terminent.
Etape 9
9ème étape - St Côme d'Olt - Estaing - 19 km - Samedi 10 Avril 2010
Première panne sur la charrette avec un pneu crevé.. vite réparé par Jacques (qui avait prévu quelques outils) et nous voilà repartis. Nous suivons le Lot jusqu'à Estaing.. enfin c'est ce que l'on pensait car à Espalion, on nous indique que le GR est avant le pont. Nous avons déjà dépassé celui-ci. Nous étions trop contents de suivre le Lot qui est très agréable donc retour en arrière…Et après 2 km, nous arrivons sur un chemin avec une montée très étroite et abrupte, quasi verticale ! Jacques part en reconnaissance et là il faut se rendre à l'évidence, c'est impossible de passer avec la charriotte..
Première panne sur la charrette avec un pneu crevé.. vite réparé par Jacques (qui avait prévu quelques outils) et nous voilà repartis. Nous suivons le Lot jusqu'à Estaing.. enfin c'est ce que l'on pensait car à Espalion, on nous indique que le GR est avant le pont. Nous avons déjà dépassé celui-ci. Nous étions trop contents de suivre le Lot qui est très agréable donc retour en arrière…Et après 2 km, nous arrivons sur un chemin avec une montée très étroite et abrupte, quasi verticale ! Jacques part en reconnaissance et là il faut se rendre à l'évidence, c'est impossible de passer avec la charriotte..
Donc demi-tour pour Espalion afin de reprendre la départementale. Tout compte fait, on s'aperçoit que le GR se coupe et se recoupe avec la départementale et que cela ne valait pas la peine de le prendre. Cette petite route est tellement peu fréquentée que l'on est des heures sans voir une voiture, mais seulement des pèlerins.
Après de nombreux kilomètres, nous arrivons à Estaing par la corniche Ouest. Une vue féerique sur la vieille ville et le Lot s'offre à nous. Le pont construit en 1520, un des plus beaux de l'Aveyron, nous conduit au village. Sur ce pont, on peut voir la statue de François d'Estaing Evêque de Rodez très vénéré ; les maisons d'Estaing se blottissent les unes contre les autres dans les petites ruelles autour de l'ancien château de la famille d'Estaing. Le château construit au 15ème et 16ème siècle est dominé par un donjon d'un style indéfinissable.
Nous arrivons au gîte des pèlerins de St Jacques par des petites ruelles et sommes accueillis par Dominique, un hospitalier qui nous fait faire le tour du propriétaire. Ce lieu est très lugubre et nous sommes seuls dans un dortoir de 16 lits. Nous nous installons et attendons que la cloche sonne pour avertir les deux pauvres pèlerins que nous allons passer à table.
Cet endroit est tenu par des personnes très spirituelles - prière avant et après le repas.
Etape 10
10ème étape - Estaing - Le Soulié - 19 km - Dimanche 11 Avril 2010
Le petit déjeuner avec croissants et petits pains au chocolat est prêt dans une boulangerie-salon de thé. Et c'est reparti pour une grande montée de plus de 10% permanente… Heureusement le moteur nous aide beaucoup !
Arrivés à Golinhac, un super resto nous attend.. c'est tout juste si l'on ose entrer tellement c'est sélect. Le garçon nous apporte une assiette de charcuterie très copieuse ainsi qu'une bonne omelette suivie d'une glace et d'une bière pour Jacques. Nous échangeons quelques mots avec un couple de Suisses Allemands rencontrés la veille et nous repartons pour Le Soulié.
Sur le chemin, nous nous arrêtons dans une chapelle où se trouve une table d'orientation d'où l'on domine toute la région. On découvre le Massif Central tout enneigé. Ensuite sur le GR et sur 1 km, passage dans la boue difficile sur 150 m. Petit arrêt pour laver les roues de la charrette vers un abreuvoir. Nous entamons maintenant une longue descente accentuée jusqu'au gîte des pèlerins de St Jacques où nous ne sommes encore que tous les deux dans une chambre de cinq. Les hospitaliers sont très sympa… nous mangeons dehors avec eux deux.. Il ne fait pas très chaud et nous allons dormir de bonne heure. Ici c'est très calme et il n'y a rien à visiter. Le confort est très spartiate - douches et toilettes au-dessus de la chambre dont la porte ne ferme pas à clé- j'installe donc un porte-manteau sur pied derrière la porte : au cas où !....
Après un petit déjeuner copieux et une discussion intéressante avec les hospitaliers, nous quittons les lieux.
Le petit déjeuner avec croissants et petits pains au chocolat est prêt dans une boulangerie-salon de thé. Et c'est reparti pour une grande montée de plus de 10% permanente… Heureusement le moteur nous aide beaucoup !
Arrivés à Golinhac, un super resto nous attend.. c'est tout juste si l'on ose entrer tellement c'est sélect. Le garçon nous apporte une assiette de charcuterie très copieuse ainsi qu'une bonne omelette suivie d'une glace et d'une bière pour Jacques. Nous échangeons quelques mots avec un couple de Suisses Allemands rencontrés la veille et nous repartons pour Le Soulié.
Sur le chemin, nous nous arrêtons dans une chapelle où se trouve une table d'orientation d'où l'on domine toute la région. On découvre le Massif Central tout enneigé. Ensuite sur le GR et sur 1 km, passage dans la boue difficile sur 150 m. Petit arrêt pour laver les roues de la charrette vers un abreuvoir. Nous entamons maintenant une longue descente accentuée jusqu'au gîte des pèlerins de St Jacques où nous ne sommes encore que tous les deux dans une chambre de cinq. Les hospitaliers sont très sympa… nous mangeons dehors avec eux deux.. Il ne fait pas très chaud et nous allons dormir de bonne heure. Ici c'est très calme et il n'y a rien à visiter. Le confort est très spartiate - douches et toilettes au-dessus de la chambre dont la porte ne ferme pas à clé- j'installe donc un porte-manteau sur pied derrière la porte : au cas où !....
Après un petit déjeuner copieux et une discussion intéressante avec les hospitaliers, nous quittons les lieux.
Etape 11
11éme étape - Le Soulié - Conques - 19 km - Lundi 12 Avril 2010
Nous prenons notre petite route jusqu'à Senergues et nous continuons toujours à monter. Il y a de plus en plus de vent sur le plateau et il ne fait pas chaud ! Nous arrivons à St Marcel, hameau de 25 habitants, il est midi et l’on cherche un endroit pour pique-niquer… et là surprise !.. dans une vieille bâtisse le long de la route, nous découvrons un « Bar donativo » tenu par des jeunes de 13 à 14 ans qui sont aux petits soins pour nous.. de vrais petits commerçants en herbe.
Après quoi, nous voulons visiter l'église ; les jeunes vont nous ouvrir car ils ont la clé. C'est un « bar et office de tourisme » réunis dans un mini-village.
Ensuite nous descendons sur Conques et découvrons le village qui est vraiment impressionnant. On y arrive par une petite ruelle pavée abrupte, heureusement que la charrette a de bons freins ! Notre gîte sera aujourd'hui l'Abbaye de Ste Foy qui est un magnifique bâtiment sur plusieurs étages ; nous sommes tout de suite bien reçus par les hospitaliers et prenons possession de notre chambre très confortable au 3ème étage sans ascenseur. Ensuite nous visitons la cathédrale construite au 11ème et 12ème siècle pour les pèlerins se rendant à Compostelle.
Conques possède un magnifique tympan de l'époque Romane, ce tympan du jugement dernier au-dessus du portail Ouest compte, en raison de sa taille et de son originalité, parmi les plus belles oeuvres de l'art sculptural roman. Nous avons la chance d'admirer ce tympan en même temps qu'un Monsieur qui, je pense, doit être professeur et qui explique à ses enfants et petits enfants, la scène du jugement dernier avec ses personnages bibliques et autres. Il les connaît visiblement sur le bout des doigts, même Charlemagne qui est du côté des bons « malgré ses nombreuses maîtresses ». Nous venons d'avoir un cours d'histoire très intéressant.
Après un bon repas pris en commun avec une vingtaine de personnes, nous nous retrouvons à l'Abbatiale qui se trouve en face de l'Abbaye pour écouter un Frère qui nous joue quelques œuvres au piano.
Pour moi, dans cette église, ce fut un moment très fort du pèlerinage.
Demain, une très longue étape nous attend...
Nous prenons notre petite route jusqu'à Senergues et nous continuons toujours à monter. Il y a de plus en plus de vent sur le plateau et il ne fait pas chaud ! Nous arrivons à St Marcel, hameau de 25 habitants, il est midi et l’on cherche un endroit pour pique-niquer… et là surprise !.. dans une vieille bâtisse le long de la route, nous découvrons un « Bar donativo » tenu par des jeunes de 13 à 14 ans qui sont aux petits soins pour nous.. de vrais petits commerçants en herbe.
Après quoi, nous voulons visiter l'église ; les jeunes vont nous ouvrir car ils ont la clé. C'est un « bar et office de tourisme » réunis dans un mini-village.
Ensuite nous descendons sur Conques et découvrons le village qui est vraiment impressionnant. On y arrive par une petite ruelle pavée abrupte, heureusement que la charrette a de bons freins ! Notre gîte sera aujourd'hui l'Abbaye de Ste Foy qui est un magnifique bâtiment sur plusieurs étages ; nous sommes tout de suite bien reçus par les hospitaliers et prenons possession de notre chambre très confortable au 3ème étage sans ascenseur. Ensuite nous visitons la cathédrale construite au 11ème et 12ème siècle pour les pèlerins se rendant à Compostelle.
Conques possède un magnifique tympan de l'époque Romane, ce tympan du jugement dernier au-dessus du portail Ouest compte, en raison de sa taille et de son originalité, parmi les plus belles oeuvres de l'art sculptural roman. Nous avons la chance d'admirer ce tympan en même temps qu'un Monsieur qui, je pense, doit être professeur et qui explique à ses enfants et petits enfants, la scène du jugement dernier avec ses personnages bibliques et autres. Il les connaît visiblement sur le bout des doigts, même Charlemagne qui est du côté des bons « malgré ses nombreuses maîtresses ». Nous venons d'avoir un cours d'histoire très intéressant.
Après un bon repas pris en commun avec une vingtaine de personnes, nous nous retrouvons à l'Abbatiale qui se trouve en face de l'Abbaye pour écouter un Frère qui nous joue quelques œuvres au piano.
Pour moi, dans cette église, ce fut un moment très fort du pèlerinage.
Demain, une très longue étape nous attend...
Etape 12
12éme étape - Conques - Decazeville - 22 km - Mardi 13 Avril 2010
Après un copieux petit déjeuner pris en commun à l'Abbaye, nous partons en pleine forme.
Une montée de 10 km nous attend avec une pente de 18% ; ensuite 10 km de descente.
Le parcours jusqu'à Decazeville compte 22 km. Après un petit ravitaillement à Noailhac, je commence à sentir des douleurs dans le genou gauche… Enfin nous arrivons à destination, un peu mal en point tous les deux. Nous logeons « aux volets bleus » qui est un peu spartiate. Le propriétaire nous demande de laisser nos sacs dehors car cette année, il y a des consignes draconiennes pour enrayer « la punaise de lit » qui sévit depuis 2009.
Je me repose pendant que Jacques part récupérer son appareil photo à la poste (il l'avait oublié à la maison).
Depuis peu, Jacques constate un point faible sur sa charrette. Il part faire quelques emplettes dans un magasin de bricolage et le propriétaire du gîte met son atelier à sa disposition…Une heure plus tard, la « charriotte » est en super forme, tout roule ….!
Après une grande lessive, nous allons dans un super resto où nous mangeons comme des rois pour 9 €. La nuit fut très fraîche car il a gelé, la porte de notre chambre donnant directement sur l'extérieur ayant un jeu de 3 cm en bas…. dommage car cette porte avait un double vitrage....un comble !
Après un copieux petit déjeuner pris en commun à l'Abbaye, nous partons en pleine forme.
Une montée de 10 km nous attend avec une pente de 18% ; ensuite 10 km de descente.
Le parcours jusqu'à Decazeville compte 22 km. Après un petit ravitaillement à Noailhac, je commence à sentir des douleurs dans le genou gauche… Enfin nous arrivons à destination, un peu mal en point tous les deux. Nous logeons « aux volets bleus » qui est un peu spartiate. Le propriétaire nous demande de laisser nos sacs dehors car cette année, il y a des consignes draconiennes pour enrayer « la punaise de lit » qui sévit depuis 2009.
Je me repose pendant que Jacques part récupérer son appareil photo à la poste (il l'avait oublié à la maison).
Depuis peu, Jacques constate un point faible sur sa charrette. Il part faire quelques emplettes dans un magasin de bricolage et le propriétaire du gîte met son atelier à sa disposition…Une heure plus tard, la « charriotte » est en super forme, tout roule ….!
Après une grande lessive, nous allons dans un super resto où nous mangeons comme des rois pour 9 €. La nuit fut très fraîche car il a gelé, la porte de notre chambre donnant directement sur l'extérieur ayant un jeu de 3 cm en bas…. dommage car cette porte avait un double vitrage....un comble !
Etape 13
13ème étape - Decazeville - Le Bord - 20 km - Mercredi 14 Avril 2010
A cause de mon genou qui me fait toujours mal, nous empruntons uniquement la route départementale.
Petit ravitaillement à Livinhac-le-Haut et en route pour Bord. Vers 13h, nous nous installons à une table en pleine nature pour casser la croûte. On se repose un peu et au moment de repartir, je ne peux plus mettre un pied devant l'autre. Jacques veut appeler un taxi mais j'arrive à redémarrer tant bien que mal et je marche à petite vitesse pendant 6 km, terme de notre étape à la grange de Bord où se trouve notre gîte.
L'accueil est très sympathique. On nous offre à boire et une pomme chaude caramélisée qui me rappelle mon enfance !
Je ne peux toujours pas marcher. Jacques m'accompagne jusqu'à la chambre qui heureusement se trouve au rez-de-chaussée.
Le gîte a été construit dans une ancienne grange. Les propriétaires, de jeunes retraités, vivent l'hiver à Toulouse et ouvrent le gîte seulement l'été. Ce sont des passionnés qui font tout ça pour les pèlerins. Le repas est digne d'un chef étoilé ; Jean, notre hôte est cuisinier de métier et leur compagnie est très agréable.
Le soir, je téléphone à mon docteur et en pensant peut-être à une tendinite, il m'indique les médicaments à prendre et me conseille de passer une radio.
Le lendemain matin, ayant toujours aussi mal, je me laisse convaincre par Jacques et nos hospitaliers d'aller consulter un docteur.
A cause de mon genou qui me fait toujours mal, nous empruntons uniquement la route départementale.
Petit ravitaillement à Livinhac-le-Haut et en route pour Bord. Vers 13h, nous nous installons à une table en pleine nature pour casser la croûte. On se repose un peu et au moment de repartir, je ne peux plus mettre un pied devant l'autre. Jacques veut appeler un taxi mais j'arrive à redémarrer tant bien que mal et je marche à petite vitesse pendant 6 km, terme de notre étape à la grange de Bord où se trouve notre gîte.
L'accueil est très sympathique. On nous offre à boire et une pomme chaude caramélisée qui me rappelle mon enfance !
Je ne peux toujours pas marcher. Jacques m'accompagne jusqu'à la chambre qui heureusement se trouve au rez-de-chaussée.
Le gîte a été construit dans une ancienne grange. Les propriétaires, de jeunes retraités, vivent l'hiver à Toulouse et ouvrent le gîte seulement l'été. Ce sont des passionnés qui font tout ça pour les pèlerins. Le repas est digne d'un chef étoilé ; Jean, notre hôte est cuisinier de métier et leur compagnie est très agréable.
Le soir, je téléphone à mon docteur et en pensant peut-être à une tendinite, il m'indique les médicaments à prendre et me conseille de passer une radio.
Le lendemain matin, ayant toujours aussi mal, je me laisse convaincre par Jacques et nos hospitaliers d'aller consulter un docteur.
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