Après une mauvaise nuit (28 pèlerins dans une pièce de 60m2 environ), il y avait deux cinglés qui ont démarré à 5h du matin ! Fermeture des sacs, bruit de sacs plastiques et papiers .. bref pas très discrets les gars ! Toutes les demi-heures, il y en avait un qui se levait donc impossible de se rendormir. Je me lève donc à 6h30 et je vais prendre mon petit déjeuner au bistrot.
Je démarre à 7h45 sous une pluie qui n'en finit pas de tomber. Nous décidons avec Patrick et André de prendre la route car le chemin risque encore d'être un vrai torrent de boue comme hier. Nous arrivons et traversons Pamplune (4 km) à 11h20 ; ville nouvelle et vieille ville, on ne risque pas de se tromper, il y a des flèches jaunes ainsi que des coquilles sur les trottoirs. Si l'on s'écarte du chemin, les gens nous interpellent pour nous remettre sur le bon chemin ; souvent aussi, ils nous saluent par un '' Bon Camino '' (bon chemin). Pamplune est une jolie ville où tous les trottoirs sont carrelés. Nous décidons, car il est tôt, de faire 4 km de plus et d'aller jusqu'à Cizur. On s'arrête dans un gîte privé qui est nettement mieux que celui d'hier. Avec mes deux amis, nous faisons la lessive en commun, nous avons à disposition lave linge et sèche linge. Nous sommes encore une centaine.. mais dans un dortoir de 16 places. On se serre un peu pour faire de la place et mettre deux lits de fortune pour deux cyclistes italiens qui arrivent en retard. On va manger dans le seul resto du village, 10 € vin compris. La nuit est un peu difficile, je n'ai pas mon ''comptant de sommeil". Toujours pas de petit déjeuner, je me fais un nescafé avec un sachet qu'Yvette m'avait laissé avant de partir et je mange un demi paquet de ''petit prince de Lu'' que je partage avec la Québécoise qui me dit avoir 60 ans et en fait à peine 40 .. elle va jusqu'à me montrer sa carte d'identité …..
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